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Côte d’Ivoire : Pour finir avec la barbarie et la fureur dans les universités ivoiriennes, nos suggestions.

Pour que les événements tristes et tragiques disparaissent dans les universités ivoiriennes, nos propositions. Si tant que ces étudiants adorent la violence, c’est simple, il faudrait que désormais, tout élève qui obtient son baccalauréat, fasse son service civique. On se rappelle du temps des congrès voulus par les élèves, quand on leur a infligé le passage au service militaire, aujourd’hui, cette volonté qui les animait, a disparu.

Pour ce que beaucoup d’ivoiriens qualifient de milice, la FESCI, que tous les pouvoirs politiques se sont servis ou se servent pour fonctionner, il est grand temps d’y mettre fin. À Cocody par exemple, ces syndicalistes ont tellement un pouvoir dominant qu’ils y font la loi. Pour faire du sport, les sportifs doivent s’acquitter d’une certaine somme d’argent pour avoir accès aux espaces sportifs que l’état a mis gracieusement à la disposition des étudiants dont ils n’ont pas droit s’ils ne paient pas. L’armée est considérée comme la grande muette mais, disciplinée et qui discipline ses pensionnaires.

L’état sait très bien que les étudiants méritants n’ont pas cette liberté d’étudier et de dormir sainement dans la cité où les chambres sont détenues par des étudiants-civils qui en ont fait leur résidence définitive, si ce n’est pas en Côte d’Ivoire, nulle part ailleurs, l’état ne peut pas perdre la main dans la gestion de ce qui revient de droit aux futurs cadres. Même les amphithéâtres sont occupés par ces étudiants-civils. Comment à 49 ans, on peut-être encore étudiant, en occupant l’espace des méritants? 

Il y a trop de favoritisme encouragé par les différents pouvoirs qui croient qu’en amadouant la FESCI, ils gouverneront mieux et de ce laxisme, ils ont laissé prospérer la chienlit et aujourd’hui, la machette a remplacé le stylo et le lieu par excellence dédié au savoir, est devenu un mouroir.

La fureur qui règne dans les universités ivoiriennes, seule l’armée peut en venir à bout, si on oblige tout étudiant à faire son service civique. Si on décrit les tares qui rongent le système éducatif et qui gangrènent la formation dans toutes ses formes, on ne peut pas faire d’omelettes sans casser les œufs et il faut passer par ce passage obligé à tous, filles comme garçons.

Dans nos prochaines éditions, nous vous livrerons le contenu de notre investigation qui corrobore notre suggestion.

                                         Joël  ETTIEN   

  Directeur de publication : businessactuality.com

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